2014-04-11

Le coworking s'installe à Annemasse

L'idée de développer les lieux de travail partagés sur le territoire a fait du chemin. D'ici à la fin de l'année 2014, un espace dédié au coworking verra le jour à Annemasse.

Ce projet nommé Entrelac sera intégré à la future pépinière d'entreprises de la Zac Sud Ouest.
"Je me suis simplement dit que des gens faisaient des kilomètres chaque jour pour allumer un ordinateur » , expose Marion Majou, fondatrice du projet Entrelac. Cette jeune maman de 35 ans a vécu sept ans à Londres où elle a travaillé pour un syndicat patronal et pour l'équivalent du ministère de l'Industrie. Son compagnon ayant eu une opportunité sur Genève, elle a décidé de le suivre.
Elle a alors eu envie de créer un espace pour des gens comme elles, désireux d'entreprendre.
« J'ai pensé que ce territoire pouvait se prêter aux lieux de travail partagé. A la fois pour les indépendants, les créateurs d'entreprises et pour les frontaliers », décrit-elle. Outre la réduction des déplacements sur le Genevois, cette démarche vise à réunir des travailleurs en un lieu, où ils pourront mutualiser les moyens et les idées. Marion Majou a travaillé avec la Maison de l'économie développement (MED) pour mettre sur pied ce projet privé.

Mutualisation des moyens
Au sein de la future pépinière d'entreprises de la Zac Sud Ouest, un espace de 100 m² sera ainsi dédié au coworking. Vingt places seront disponibles avec des bureaux en open space, une connexion internet, des imprimantes, et une cuisine mutualisées. L'objectif est de créer un réseau au sein duquel les travailleurs pourraient échanger et collaborer. « Il faut qu'une synergie émerge entre les membres. Je souhaite organiser des animations. Faire venir un avocat, un expert comptable, un graphiste. On peut aussi imaginer des ateliers sur des thèmes comme "comment débuter dans le web marketing" », détaille Marion Majou.
L'utilisation de cet espace pourra se faire à la journée, de manière ponctuelle, sur plusieurs jours par semaine, ou en illimité.
« Comme dans un club de gym », sourit Marion. La souplesse du lieu est un critère d'attractivité.
« C'est quelque chose qui manquait au territoire et qui peut être un très bon outil de développement » , analyse Noël Mercier, directeur adjoint du secteur Entreprises et territoires à la MED. Des coachs, des traducteurs, des graphistes, et des développeurs web se sont déjà rapprochés de la créatrice d'Entrelac.
« Ce système permet de briser la solitude des indépendants pour qui ce n'est pas toujours facile de travailler de chez soi.
Et il favorise aussi l'innovation, à la fois au niveau technique et organisationnelle », commente Noël Mercier. Les travailleurs obtiennent en plus une vraie visibilité grâce à la création de ce réseau.

JULIA CHIVET (

Ce projet nommé Entrelac sera intégré à la future pépinière d'entreprises de la Zac Sud Ouest.
Je me suis simplement dit que des gens faisaient des kilomètres chaque jour pour allumer un ordinateur » , expose Marion Majou, fondatrice du projet Entrelac. Cette jeune maman de 35 ans a vécu sept ans à Londres où elle a travaillé pour un syndicat patronal et pour l'équivalent du ministère de l'Industrie. Son compagnon ayant eu une opportunité sur Genève, elle a décidé de le suivre.
Elle a alors eu envie de créer un espace pour des gens comme elles, désireux d'entreprendre.
« J'ai pensé que ce territoire pouvait se prêter aux lieux de travail partagé. A la fois pour les indépendants, les créateurs d'entreprises et pour les frontaliers », décrit-elle. Outre la réduction des déplacements sur le Genevois, cette démarche vise à réunir des travailleurs en un lieu, où ils pourront mutualiser les moyens et les idées. Marion Majou a travaillé avec la Maison de l'économie développement (MED) pour mettre sur pied ce projet privé.

Mutualisation des moyens
Au sein de la future pépinière d'entreprises de la Zac Sud Ouest, un espace de 100 m² sera ainsi dédié au coworking. Vingt places seront disponibles avec des bureaux en open space, une connexion internet, des imprimantes, et une cuisine mutualisées. L'objectif est de créer un réseau au sein duquel les travailleurs pourraient échanger et collaborer. « Il faut qu'une synergie émerge entre les membres. Je souhaite organiser des animations. Faire venir un avocat, un expert comptable, un graphiste. On peut aussi imaginer des ateliers sur des thèmes comme "comment débuter dans le web marketing" », détaille Marion Majou.
L'utilisation de cet espace pourra se faire à la journée, de manière ponctuelle, sur plusieurs jours par semaine, ou en illimité.
« Comme dans un club de gym », sourit Marion. La souplesse du lieu est un critère d'attractivité.
« C'est quelque chose qui manquait au territoire et qui peut être un très bon outil de développement » , analyse Noël Mercier, directeur adjoint du secteur Entreprises et territoires à la MED. Des coachs, des traducteurs, des graphistes, et des développeurs web se sont déjà rapprochés de la créatrice d'Entrelac.
« Ce système permet de briser la solitude des indépendants pour qui ce n'est pas toujours facile de travailler de chez soi.
Et il favorise aussi l'innovation, à la fois au niveau technique et organisationnelle », commente Noël Mercier. Les travailleurs obtiennent en plus une vraie visibilité grâce à la création de ce réseau.

JULIA CHIVET (http://www.lemessager.fr/)

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